Douleurs de l’épaule, comment l’ostéopathie peut-elle soulager ?
Qu’est-ce que la douleur de l’épaule ?
Les douleurs de l’épaule sont fréquentes et constituent un des principaux motifs de consultations dans le domaine médical.
L’articulation de l’épaule étant la plus mobile de notre corps et une des plus sollicitées dans la vie de tous les jours, elle est souvent le lieu de conflits tendineux, d’irritations et d’inflammations… En effet, la répétition des gestes ( la manipulation de la souris – le syndrome du bureau -, cuisiner, conduire, écrire …) peut fragiliser votre épaule.
La douleur à l’épaule peut avoir de nombreuses origines : articulaires, musculaires, ligamentaires, tendineuses, nerveuses … d’où l’importance d’aller consulter un professionnel de la santé pour bénéficier d’un traitement adapté.
Votre ostéopathe à Nice est disponible pour vous aider à soulager ces douleurs. Plusieurs cas peuvent directement être traités par votre ostéopathe. N’hésitez pas à le contacter.
Mais avant d’avancer dans votre lecture, votre ostéopathe vous prodigue ces quelques conseils.
Comment l’ostéopathie aide à soulager la douleur de l’épaule ?
De nombreuses activités professionnelles et sportives peuvent favoriser les douleurs à l’épaule.
Pour les personnes concernées, l’ostéopathie peut être très intéressante en prévention. Des séances régulières permettent d’ailleurs de faire reculer significativement l’apparition les pathologies de l’épaule chez les populations à risque.
Etant donné qu’une des causes principales des pathologies de la coiffe des rotateurs correspond aux frottements lors de mouvements répétitifs, des séances d’ostéopathie régulières permettent ainsi de supprimer des dysfonctionnement et des tensions pouvant favoriser ces frottements.
En consultant en ostéopathie pour un problème d’épaule, vous éviterez que les symptômes ne s’aggravent. Vous pourrez récupérer de l’amplitude dans vos mouvements tout en diminuant la douleur.
Comment se passe la première séance chez votre ostéopathe ?
L’anamnèse est essentielle pour identifier la cause de la douleur.
Dans un premier temps, les questions de votre ostéopathe en début de séance représentent une étape indispensable pour un traitement réussi. En effet, une fois écartées les pathologies comme l’infarctus du myocarde, une fracture ou une luxation dont la prise en charge ne relève pas du domaine ostéopathique, il reste encore de multiples causes possibles à une douleur à l’épaule. L’ostéopathe va donc établir une sorte de profil de la douleur :
– Comment la douleur est-elle apparue ? de façon brutale ou si, au contraire, elle s’est installée progressivement.
– Où est située la douleur ?
– Y a-t-il d’autres symptômes ? Par exemple, des vertiges et des maux de tête peuvent le mettre sur la piste d’une névralgie cervico-brachiale, alors qu’une raideur au niveau de l’épaule l’orienter plus vers une tendinite.
Dans un deuxième temps, l’ostéopathe va procéder à certains tests.
Comment l’ostéopathe évalue-t-il votre douleur ?
– Il va effectuer des palpations pour déterminer précisément la cause et la zone endolorie.
– Il va aider à relâcher les tissus et à rééquilibrer l’articulation pour diminuer les effets des causes de la douleur.
A savoir
Les conseils prodigués dans cet article ne remplacent en rien un diagnostic médical. En cas de douleur, rapprochez-vous d’abord de votre médecin traitant.
Comment dormir avec une douleur à l’épaule ?
– Sur le dos
La meilleure solution est de dormir sur le dos, avec un petit coussin peu épais pour les muscles, les ligaments et la capsule articulaire de l’épaule en position neutre.
– Sur le côté sain
Appuyé sur l’épaule qui est en bonne santé, votre épaule douloureuse reposera dans une position équilibrée sur un coussin.
– La position du cou
Il est primordial que le levier cervical, siège des nerfs de l’épaule, soit dans une position entrainant le moins de tensions possible.
Quels exercices faire pour une douleur à l’épaule ?
Votre ostéopathe vous propose ces quelques exercices :
1. Tenez-vous avec une main au dossier d’une chaise, non roulante, ou contre le rebord d’une table. Laissez l’autre bras pendre et balancez-le doucement d’avant en arrière, dans un mouvement circulaire.
Répétez cet exercice environ 5 fois 2 à 3 fois par jour.
2. Tenez-vous droit debout puis soulevez vos épaules et maintenez cette position pendant 5 secondes. Étirez ensuite vos épaules vers l’arrière pour rapprocher vos omoplates dans le dos et maintenez la position pendant 5 secondes. Enfin, étirez votre épaule vers le bas de votre corps et maintenez pendant 5 secondes. Détendez-vous entre les positions et répétez-les 5 à 10 fois.
3. Debout et droit devant une porte ouverte, placez vos mains contre chaque côté de la porte, de façon à avoir vos bras ouverts et relevés légèrement au-dessus de votre tête. En restant “accroché” à la porte de cette manière, essayez d’avancez tout doucement vers l’entrée de la porte, en avant, jusqu’à ce que vous sentiez un étirement dans vos épaules, non douloureux, maintenez la position pendant 15 secondes, puis reposez-vous. Recommencez 3 fois l’exercice.
4.Tenez-vous face à une porte ouverte, pliez votre coude en angle droit, appliquez votre poignet contre le cadre de la porte, la main ouverte (à gauche de la porte pour la main et l’épaule droites, à droite de la porte pour la main et l’épaule droites), poussez votre bras contre le cadre de porte, maintenez la position pendant 5 secondes, répétez cet exercice 10 fois de chaque côté 3 fois par jour.
A savoir
Ces exercices sont donnés à titre indicatif. Ne forcez pas. Votre ostéopathe à Nice vous montrera en séance comment travailler votre épaule.
Comment est constituée notre épaule ?
L’articulation de l’épaule est complexe et constitue l’articulation du corps la plus mobile. Elle se compose de plusieurs articulations permettant de bouger le bras dans presque toutes les directions avec de larges amplitudes articulaires. L’épaule est composée de 3 os : l’humérus, l’omoplate et la clavicule.
Dans le complexe de l’épaule, nous retrouvons 5 articulations :
– 3 articulations « vraies » (entre 2 os) :
- L’articulation gléno-humérale qui relie l’humérus à la glène de l’omoplate. C’est l’articulation principale de l’épaule.
- L’articulation acromio-claviculaire reliant l’acromion de l’omoplate avec la partie latérale de la clavicule.
- L’articulation sterno-costo-claviculaire entre le sternum, l’avant du thorax et la partie interne de la clavicule.
– 2 articulations « fausses » (entre 1 os et 1 muscle) :
- L’articulation scapulo-thoracique permet un glissement de la face antérieure de l’omoplate, recouverte de muscle, sur le grill costal postérieur.
- L’articulation sous-acromiale entre l’acromion et les muscles qui enveloppent la tête de l’humérus.
Le groupement musculaire principal comprend 5 muscles qui forment « la coiffe des rotateurs » :
- Le muscle supra-épineux,
- Le muscle infra-épineux,
- Le muscle petit rond,
- Le muscle sous scapulaire,
- Le muscle long biceps.
Comme dans toutes les articulations du corps, l’épaule est aussi maintenue par des ligaments.
Quels sont les facteurs qui favorisent la douleur à l’épaule ?
– Les mouvements répétitifs.
– Travailler avec des outils vibrants.
– Avoir des activités exigeant de travailler avec les bras au-dessus des épaules.
– Pratiquer un sport de contact ou avec lancer du bras : handball, lancer de javelot…
– Une chute sur le bras.
Comment se présente la douleur ?
– La douleur peut être constante ou venir avec certains mouvements de l’épaule.
– Il peut y avoir une faiblesse de l’épaule présente pendant certains mouvements.
– La douleur peut être plus importante la nuit pouvant même vous réveiller.
– Une sensation de raideur.
– Une diminution voire une perte de la mobilité de l’épaule.
– Une douleur d’intensité variable augmentée par l’activité physique, présente ou non au repos.
– Un œdème ou un gonflement de l’épaule.
– Une sensation de craquement.
Où se situe la douleur de l’épaule ?
– Une douleur pouvant irradier dans tout le bras, pouvant aller jusqu’à la main.
– Les douleurs à l’épaule peuvent venir d’ailleurs, par exemple du cou.
– La crise cardiaque peut se présenter comme une douleur à l’épaule.
– Il est fréquent de ressentir des douleurs après une opération, que ce soit après une chirurgie sur l’épaule en elle-même ou une chirurgie sur une zone plus éloignée. Ces douleurs peuvent se manifester par des tensions faciales.
A savoir
L’ostéopathie vous sera utile concernant les douleurs post-opératoires. Contactez votre ostéopathe à Nice.
D’où viennent les douleurs de l’épaule ?
La plupart des problèmes d’épaule se répartissent en plusieurs grandes catégories :
– Inflammation des tendons (bursite ou tendinite) ou déchirure des tendons,
– Instabilité,
– Les douleurs projetées d’un organe, comme le coeur ou la vésicule biliaire,
– Arthrite,
– Fracture,
D’autres causes beaucoup moins fréquentes de douleurs à l’épaule sont les tumeurs et les infections.
Chaque cas est unique et votre ostéopathe à Nice prendra son temps pour vous connaître et pour faire, avec vous, un bilan soin adapté.
Comment comprendre les douleurs ?
Certaines douleurs se manifestent ainsi :
Si votre douleur est :
– Située sur le côté ou derrière l’épaule.
– Présente surtout aux mouvements comme attacher votre soutien-gorge.
– Pire en fin de journée, mais soulagée par le repos.
Il pourrait s’agir d’une tendinite de la coiffe des rotateurs.
Si votre douleur est :
– Présente pendant tous les mouvements.
– Encore présente la nuit.
Il pourrait s’agir d’une capsulite rétractile (les termes capsulite adhésive et épaule gelée désignent la même problématique).
Si votre douleur est :
– Située à la face antérieure de l’épaule.
– Apparue soudainement ou à la suite d’un choc.
– Pire lorsque vous êtes couché sur le côté.
Il pourrait s’agir d’une entorse acromio-claviculaire.
Dans tous les cas, contactez votre médecin pour un diagnostic personnel. Il pourra ensuite vous proposer de prendre rendez-vous chez votre ostéopathe à Nice.
Quelles sont les différents types de douleur à l’épaule ?
1. La tendinite de la coiffe des rotateurs
C’est une inflammation d’un ou de plusieurs de ses tendons. Cette tendinite se met en place à cause des frottements des tendons contre une surface osseuse (l’acromion) suite à des mouvements répétés provoquant l’inflammation du tendon et de la zone. En absence de traitement, la douleur peut devenir chronique.
Quels sont les symptômes de la tendinite de la coiffe des rotateurs ?
– Une douleur aggravée aux mouvements
– Un déficit de mobilité active (voire passif)
– Une diminution de force peut être ressentie
Le diagnostic peut se faire de manière clinique avec plusieurs signes :
– Douleur à la palpation du tendon
– Douleur à l’étirement
– Douleur à la contraction contre-résistance
– Des tests médicaux spécifiques de l’épaule permettent de définir le ou les tendons en souffrance et la présence ou non d’un conflit sous-acromial
– Une échographie peut être réalisée. On retrouve un épanchement dans la gaine du tendon en souffrance.
Le traitement médical consiste en :
– Du repos,
– De la glace sur la zone douloureuse pour calmer l’inflammation,
– Des antalgiques et anti-inflammatoires,
– Des infiltrations peuvent être conseillées,
– De la rééducation : renforcement des muscles stabilisateurs de l’épaule.
Comment l’ostéopathie peut aider à soulager la tendinite ?
L’ostéopathie pourra également vous être d’une grande aide dans le cas d’une tendinite. En effet, l’ostéopathe pourra au préalable libérer les zones contraintes ou restreintes de votre corps, lui permettant d’obtenir une mobilité optimale et évitant ainsi les phénomènes de frottements.
Si vous consultez votre ostéopathe une fois la tendinite installée, celui-ci fera en sorte de libérer votre épaule de toutes les tensions et aura une action sur l’optimisation de la guérison.
2. La tendinite calcifiante
La tendinite calcifiante, correspond à des dépôts calciques au niveau d’un tendon augmentant alors son volume et favorisant les frottements entraînant donc des douleurs importantes notamment la nuit ainsi qu’à l’effort lorsqu’on lève le bras. Les mouvements sont difficiles voire impossibles. La douleur est aiguë et vient par crises pouvant durer plusieurs jours. Ces tendinites peuvent être le signe d’une maladie rhumatismale pouvant impacter plusieurs zones du corps.
Le diagnostic se fait par radiographie.
Le traitement consiste, en un premier temps, en un traitement anti-inflammatoire pour diminuer la douleur suivi d’une rééducation pour diminuer l’inflammation et soulager les tendons. Une infiltration de corticoïdes peut également être proposée en cas de douleur persistante.
Dans un second temps, en cas d’échec du traitement médical, un traitement chirurgical peut être proposé afin d’évacuer les cristaux calciques.
Comment l’ostéopathie peut-elle soulager la tendinite calcifiante ?
L’ostéopathie apporte une solution non médicamenteuse et adaptée.
Les soins et l’action de votre ostéopathe vous permettront bien souvent de retrouver rapidement une mobilité satisfaisante de votre épaule.
Votre ostéopathe commence par vous soulager de vos douleurs.
Notez que l’ostéopathie permet également de réduire les risques de récidives.
3. La rupture de la coiffe des rotateurs
Une rupture de la coiffe des rotateurs correspond à une rupture partielle ou totale d’un ou de plusieurs des tendons de la coiffe. Dans le cas d’une rupture de la coiffe, deux éléments s’associent : l’usure préalable du tendon ne résistant alors pas à un traumatisme plus ou moins important selon l’âge du patient.
Chez les sujets jeunes (vers 50 ans), le traumatisme est en général violent, lors d’un effort de soulèvement trop important ou d’une chute. Dans ce cas la douleur est brutale et très importante et les mouvements actifs sont impossibles (les mouvements passifs sont conservés).
Chez les sujets âgés (après 60 ans), le traumatisme peut être infime et le patient ne ressent pas forcément de douleur lors de celui-ci, la mobilité est tout de même limitée voire impossible.
Plusieurs éléments peuvent favoriser et aggraver l’usure des tendons :
– Les mouvements répétés entraînant des frottements lors de l’activité professionnelle ou sportive,
– Les maladies métaboliques, tout comme le tabac, peuvent obstruer les artères irriguant la coiffe des rotateurs et empêcher ainsi le principe d’auto-guérison du corps.
Les examens complémentaires réalisés sont les suivants :
– A la radiographie, l’espace entre l’humérus et l’acromion est rétréci étant donné qu’en cas de rupture tendineuse la tête humérale s’élève. On recherche également des calcifications, de l’arthrose ou des reliefs osseux agressifs.
– A l’échographie, on retrouve une inflammation locale et on évalue la rupture partielle ou totale des tendons.
– L’arthroscanner ou l’IRM permettent de visualiser le nombre précis de tendons rompus et l’état de ceux-ci.
Un traitement fonctionnel peut être proposé avec :
– Du repos,
– Des anti-inflammatoires et des antalgiques,
– De la rééducation est nécessaire ! Elle permet d’atténuer les douleurs, de récupérer la mobilité nécessaire et de renforcer les muscles de l’épaule. L’ostéopathie permet d’agir en complémentarité avec la kinésithérapie ; les tensions locales ou loco-régionales travaillées par l’ostéopathe pourront en effet optimiser la rééducation de l’épaule.
4. Entorse acromio-claviculaire
Elle est fréquemment présente dans les sports de contact et les chutes lorsque celles-ci se produisent sur l’épaule ou que la main et le bras sont tendus pour amortir l’impact.
Dans le cas d’une entorse acromio-claviculaire légère à modérée, voici quelques conseils pour soulager votre douleur à l’épaule :
– Mettre le bras au repos,
– Appliquer de la glace,
– Prise d’anti-inflammatoire (à vérifier avec votre pharmacien).
5. L’arthrose
Comme pour toutes les autres articulations, l’épaule est sujette à l’arthrose. Les douleurs apparaissent généralement après 65 ans. Elles sont chroniques, c’est-à-dire qu’elles persistent plus de trois mois, et liées à la lésion du cartilage. L’arthrose peut toucher indifféremment les 3 articulations vraies de l’épaule.
L’arthrose de l’épaule est rare, contrairement aux autres articulations du corps, et est souvent la conséquence d’un traumatisme ancien.
6. Les fractures
Les os du dos ne pouvant pas être plâtrés, le traitement s’effectuera en immobilisant l’épaule.
Un accompagnement en ostéopathie est envisageable. Prenez rendez-vous avec votre professionnel à Nice.
7. L’épaule gelée
La capsulite rétractile touche 2 à 5% de la population. Cette pathologie est également appelé “épaule gelée” car elle déclenche une rétraction de la capsule de l’épaule.
Pour comprendre : le bon fonctionnement de l’articulation gléno-humérale ( que l’on appelle communément « épaule ») repose sur un sorte de joint, de capsule plus ou moins lâche qui se trouve autour de l’épaule. Quand cette capsule perd de son élasticité en se rétractant, les mouvements de l’articulation deviennent donc compliqués et douloureux. On dit donc de l’épaule qu’elle est gelée car elle est finalement figée et lever le bras devient complexe.
Quels sont les symptômes de la capsulite rétractile de l’épaule ?
– Forte diminution des amplitudes articulaires de l’épaule en actif et en passif,
– Douleurs de l’épaule,
– Douleurs voire impossibilité à dormir sur le côté de l’épaule atteinte.
Combien de temps prend la guérison ?
La durée de guérison est très longue car il faut patienter le temps que le collagène de la capsule se renouvelle, il faut compter au minimum 1 an et demi et 4 ans dans certains cas ce qui s’explique par la courte durée de vie d’une cellule de collagène, 200 jours à 500 jours…
Comment l’ostéopathie peut soulager la douleur de l’épaule gelée ?
Votre ostéopathe va travailler dans la région de l’épaule et sur les structures adjacentes pour apporter une meilleure mobilité de cette articulation. Cette séance permet de compléter le travail réalisé en rééducation.
Votre praticien va donc traiter l’épaule en mobilisant les muscles de la zone mais aussi, les dorsales, les cervicales et toutes autres structures de différentes natures pour rétablir l’équilibre du corps et de l’épaule concernée.
N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre ostéopathe à Nice en complément d’un suivi médicamenteux et de vos séances de kinésithérapie
8. La bursite
La bursite est une inflammation douloureuse d’une bourse séreuse. Et l’on trouve un grand nombre de ces bourses un petit peu partout dans le corps et qui contiennent un liquide appelé synovie. Elles permettent de favoriser le glissement de la peau, des muscles, des tendons et des ligaments contre les os.
Quelles sont les causes de la bursite ?
La bursite est généralement causée par
– Une irritation liée à une sollicitation inhabituelle ou excessive,
– Un traumatisme, un geste mal exécuté ou encore une blessure directe sur la bourse,
– Une pression maintenue sur la bourse,
– La goutte, la pseudogoutte, la polyarthrite rhumatoïde ou certaines infections, en particulier celles provoquées par un staphylocoque doré.
– Pour la bursite de l’épaule, on parle de bursite sous-acromiale ou encore de bursite sous-deltoïdienne. Les personnes travaillant dans la construction mais aussi lanceur au baseball ou lanceur de poids sont particulièrement sujets à cette bursite du fait des mouvements fréquents avec les bras au-dessus des épaules.
Comment l’ostéopathie peut-elle aider à soulager la bursite ?
– L’objectif premier d’une consultation chez votre ostéopathe est de réduire l’inflammation et la douleur, afin que vous puissiez marcher, vous coiffer, manger et utiliser votre bras.
Ce confort de vie est important pour vous, et pour la réalisation de vos gestes quotidiens, mais il est aussi nécessaire pour votre récupération.
– Suite à cela, il faudra dans la mesure du possible mettre la zone au repos. La marche reste indiquée, mais il faudra éviter les contraintes directes (comme la reprise du travail pour un carreleur par exemple).
9. L’entorse
L’articulation concernée est entre l’acromion de l’omoplate (la partie pointue de celle-ci) et la clavicule, on lui a donc logiquement donné le nom d’entorse acromio-claviculaire. La personne doit subir un traumatisme relativement important (chute ou accident de la route) pour déclencher ce type d’entorse. Localisée au niveau de l’épaule, la douleur peut également irradier dans le bras.
10. La luxation
Lorsque l’extrémité de l’humérus sort de son logement, suite à un traumatisme ou une chute sur la main, il s’ensuit une vive douleur à l’épaule qui se diffuse dans le bras.
11. L’élongation
L’élongation fait partie des lésions musculaires fréquentes chez le sportif. Amateurs comme de haut niveau, femmes comme hommes, et de tout âge, tous peuvent être touchés.
Dans l’élongation, peu de fibres sont sectionnées et l’on ne perçoit pas d’hématome visible.
Comment éviter cette élongation ?
– Échauffez vos muscles avant un effort physique.
– Pratiquez progressivement, évitez les efforts intensifs soudains.
– Pensez à vous hydrater. L’eau est essentielle pour vos muscles.
– Adaptez votre alimentation à vos efforts musculaires.
– Pensez à vous reposer suffisamment.
Comment l’ostéopathie peut-elle aider à soulager l’élongation ?
– L’ostéopathe pourra travailler sur le muscle directement afin de stimuler la production de tissu musculaire et éviter le phénomène de fibrose.
– Il vérifiera qu’il n’existe pas de compression sur le trajet des nerfs.
– Il regardera s’il y a un déséquilibre musculaire et / ou articulaire. Votre ostéopathe redonnera à votre corps une harmonie entre ses différentes structures : les muscles, les os… et votre posture.
12. L’algoneurodystrophie
L’algoneurodystrophie, ou syndrome douloureux régional complexe (SDRC) est localisé sur une ou plusieurs articulations.
Il se caractérise par des douleurs continues qui persistent la nuit, hyperalgiques, des troubles vasomoteurs (hypersudation, œdème, troubles de la coloration cutanée) et un enraidissement cutané.
L’algoneurodystrophie présente deux phases :
La phase chaude, inflammatoire qui peut durer de quelques semaines à plusieurs mois :
– Douleurs articulaires et périarticulaires,
– Tuméfaction,
– Œdème des parties molles,
– Raideur,
– Impotence fonctionnelle.
La phase froide dure jusqu’à la guérison, au total 12 à 24 mois après le début du syndrome. Elle est inconstante :
– Troubles trophiques : membres froids, peau pale et lisse…
Ces deux phases peuvent s’alterner ou il ne peut n’y avoir que la phase chaude.
Comment l’ostéopathie peut-elle aider à soulager l’algoneurodystrophie ?
Pour faire simple, il y a un robinet d’eau chaude et un d’eau froide, le but est d’avoir de l’eau tiède en équilibrant les deux systèmes.
Le traitement ostéopathique va partir de ce principe afin d’éliminer les lésions mécaniques responsables des stimulations anormales du système neurovégétatif.
Après un examen complet, le but sera de redonner de la mobilité à la zone vertébrale correspondante, et aux éléments interagissant avec elle (peau, muscle, viscères).
Par la suite si besoin est, l’ostéopathe recherche d’éventuels points de compressions sur le ou les trajets des différents nerfs impliqués dans le syndrome.
Puis, il terminera par une détente de tous les éléments de l’articulation atteinte par l’algoneurodystrophie.
Comment prévenir les douleurs de l’épaule ?
Avant tout rendez-vous, votre ostéopathe vous conseille ces quelques gestes :
- Adoptez les bons gestes au quotidien dans le but de ménager votre épaule douloureuse.
- Faites attention à votre posture au travail.
- Pratiquer des exercices de renforcement seul grâce au sport.
- Penser à s’étirer avant et après l’effort
Douleurs à votre épaule ? Prenez RDV avec votre ostéopathe :
Vous pouvez contacter Aloïs Ruetsch, votre ostéopathe à Nice :